Vouloir perdre du poids, est un point commun à bien des gens et un projet normalement sain. Mais quand la perte de poids tourne à l’obsession, il est possible de dévier dans ce que l’on appelle les troubles alimentaires et notamment l’anorexie mentale. Voyons ensemble quelques troubles souvent associés à une perte de poids incontrôlée.
La pression sociale est forte lorsqu’on est un jeune adulte. Entre les réseaux sociaux, les magazines et les publicités qui nous montrent des corps parfaits et des formules miracles pour y arriver, il est parfois difficile de ne pas tomber dans les pièges. D’autant plus lorsque notre estime de soi n’est pas encore bien forgée et que le rapport que l’on entretient avec notre corps n’est pas sain. Certaines personnes, en grande majorité les femmes, vont donc vouloir perdre du poids par tous les moyens entraînant de nombreux problèmes de santé.
L’anorexie mentale
L’anorexie mentale comme son nom l’indique implique l’aspect psychologique qui lutte à tout prix contre la prise de poids. Très souvent liée à une pression sociale ou à une envie de répondre aux critères de beauté répandus, la perte de poids devient presque un plaisir dans ce type de maladie. Si l’appétit est conservé, les personnes qui en souffrent trouvent tous les moyens pour s’alimenter le moins possible afin de ne pas prendre un gramme, au point de mettre leur santé en danger.
Si la perte de poids est l’un des principaux symptômes, l’anorexie mentale regroupe également d’autres signes comme des pesées fréquentes, la prise de médicament comme des diurétiques ou des laxatifs, des restrictions alimentaires sévères, une pratique intensive de l’activité physique, un isolement, l’absence des règles, une dysmorphophobie (impression de se trouver énorme, à tort), etc …
La boulimie
Les personnes atteintes de boulimie font face à une incapacité de s’arrêter de manger. Concrètement, suite à une trop grande pression, un trop plein de stress ou une grande angoisse, ces personnes sont sujettes à des « crises ». Pris d’une pulsion incontrôlable, ils ingurgitent beaucoup de nourriture (souvent très calorique), en un laps de temps très court, et sans même mâcher. Des accès qui peuvent se produire plusieurs fois par jour, puisque la sensation de satiété intervient alors que l’estomac est déjà dilaté. Ces accès sont suivis d’épisodes pouvant rappeler l’anorexie : vomissements, prise de laxatifs, activité physique excessive… Tous les moyens sont bons pour « se purger ».
La nourriture peut souvent, lors d’un trouble comme la boulimie, devenir un véritable refuge ou réconfort pour les gens victimes de stress ou de pression. Véritable course contre une prise de poids, tous les moyens sont bons pour y arriver entraînant évidemment de nombreux troubles physiques mais également psychologiques.
L’orthorexie
L’orthorexie est un trouble plus récent et moins connu que l’anorexie ou encore la boulimie. La perte de poids n’est pas le but ultime. Alors que le bien-être de la planète est au cœur de notre société actuelle, les consommateurs sont de plus en plus vigilants concernant leurs achats : origine des produits, taux de gras, bio… Vu ainsi, ce sont de bonnes habitudes que vous êtes nombreux à avoir, mais dans certains cas, cela peut tourner à l’obsession.
Les gens souffrant de ce trouble sont obsédés par la nature des aliments et le trouble peut prendre de nombreuses formes tels que ne manger que des fruits, mâcher les aliments au moins 50 fois, éliminer tous les aliments considérés comme malsains… Problème : ce type d’alimentation n’est pas du tout équilibrée et entraîne bien souvent des carences, tout comme certains régimes trop stricts. Parce que ce trouble agit aussi sur la psychologie des personnes concernés, ils finissent souvent par s’isoler socialement ne souhaitant pas manger en public.
Comment s’en sortir ?
En cas de troubles alimentaire de ce type, une longue période de rééducation doit être entreprise. Il est essentiel de vous faire suivre pour vous en sortir.
Les professionnels auront un rôle de psychologue, de nutritionniste et de médecin. Ils vous accompagneront dans votre suivi psychologique, vous aideront à retrouver une bonne hygiène de vie et vous prescriront des médicaments si nécessaire.
Il faut beaucoup de temps et de persévérance pour sortir de cette spirale car les processus déviants sont fortement ancrés. Le soutien de la famille est bien évidemment essentiel.
Si vous êtes vous-même au prise avec des problèmes liés au poids, n’hésitez pas à en parler à votre entourage pour trouver une solution. De même si vous repérer certains symptômes chez une de vos connaissance, tentez d’en discuter avec elle.
Et n’oubliez pas : S’aimer est le premier pas pour être aimé. Ne vous laissez pas impacter par des avis extérieurs.
En cas de troubles alimentaires, voici quelques adresses de professionnels :
Eve Godin